Selon L’Informé, les nouvelles négociations de Laeticia Hallyday avec le fisc n’ont pas abouti comme elle le souhaitait. L’ancienne mannequin risque de devoir rembourser la somme de 7,7 millions d’euros si elle ne fait pas appel de ce jugement du tribunal administratif de Paris.
Passer la publicité Passer la publicité
Johnny Hallyday s’est éteint le 5 décembre 2017 à Marnes-la-Coquette, à l’âge de 74 ans. À son décès, le chanteur a laissé de nombreuses dettes à sa femme Laeticia. Ce qu’elle s’était engagée à rembourser comme elle l’avait déclaré sur BFM TV, à la fin de l’année 2023. À l’époque, la mère de Jade et Joy avait une dette fiscale de 33 millions d’euros dont un tiers est porté par les sociétés Navajo et Artistes & promotions dont elle a hérité.
Depuis, l’ancienne mannequin a, à différentes reprises, tenté de trouver une solution afin de ne pas être obligée de payer cette somme. Mais, elle n’y est jamais parvenue et ce, malgré les nombreuses propositions qu’elle a faites au fisc. Et alors qu’il y a quatre ans, la compagne de Frédéric avait placé les deux entreprises en sauvegarde pour étaler le paiement des dettes, une nouvelle décision du tribunal administratif de Paris vient d’être annoncée, comme le révèle L’Informé . D’après les informations de nos confrères, la jeune femme de 50 ans a de nouveau tenté de négocier avec le fisc, avant d’être encore une fois recalée.
«Parallèlement, elle ouvre des discussions avec le fisc pour obtenir une ristourne. Dans un premier temps, elle propose de payer tout de suite 1,9 million d’euros pour solde de tout compte et que Bercy fasse une croix sur les 9 millions restants… Une proposition immédiatement rejetée par l’administration», a dévoilé L’Informé. En 2022, Laeticia Hallyday avait mentionné un abandon «partiel» du redressement fiscal. À la suite de cette déclaration, le ministère de l’Économie avait accepté de renoncer à une partie de la dette, soit 3,2 millions d’euros, correspondant aux pénalités pour «mauvaise foi». En contrepartie, la star devait cesser toute contestation judiciaire concernant les redressements et s’engager à régler le solde, soit 7,7 millions d’euros. En désaccord avec cette proposition, elle avait décidé de faire appel auprès du tribunal administratif de Paris. Et ce dernier vient donc de rendre son verdict ce jeudi 10 avril. Si selon la loi le fisc peut abandonner une partie des redressements «lorsque le contribuable est dans l’impossibilité de payer par suite de gêne ou d’indigence», le tribunal considère que «l’ancien mannequin n’est pas dans la misère». «Il ne ressort pas que les deux sociétés (Navajo et Artistes & promotions, NDLR) seraient dans l’incapacité financière de procéder au règlement des impositions mises à leur charge», a conclu le tribunal.
PHOTOS – Laeticia Hallyday : sa love story avec Johnny
Laeticia Hallyday encore recalée par le fisc : quelle est l’origine de ce redressement ?
Comme le rapporte L’Informé, le ministère de l’Économie a rappelé l’origine de ce redressement fiscal. Ce dernier fait suite à des accusations selon lesquelles Johnny Hallyday aurait mis en place un dispositif fiscal jugé abusif, dont l’unique objectif était de se soustraire à l’impôt. «D’où les pénalités de 40 % infligées pour ’manquement délibéré’, c’est-à-dire mauvaise foi du contribuable», ont expliqué nos confrères. Un argument contesté par Laeticia Hallyday. «Le ministre peut, lorsqu’il se prononce sur une demande de remise gracieuse de pénalités, notamment tenir compte du comportement du contribuable, ainsi que des faits à l’origine des rappels d’impositions. Le ministre n’a pas commis d’erreur en rejetant la demande au motif du caractère abusif du montage», a déclaré le tribunal. À l’heure où nous écrivons ces lignes, la mère de Jade et Joy n’a pas fait appel de ce jugement du tribunal administratif de Paris. Si cela reste comme cela, elle devra donc rembourser la somme de 7,7 millions d’euros au fisc.