Le 11 mars 1978, Claude François décède à l’âge de 39 ans, des suites d’un accident à son domicile. Le chanteur laisse alors derrière lui deux fils, Claude François Junior et Marc. Voici la bouleversante manière dont ses enfants ont appris sa disparition.
Un destin tragique. Le 11 mars 1978, au sommet de sa gloire, Claude François décède à l’âge de 39 ans d’un œdème pulmonaire provoqué par une électrocution accidentelle dans sa salle de bains alors qu’il prenait un bain. Le chanteur laisse alors derrière lui sa dernière compagne, Kathalyn Jones, ainsi que deux fils : Claude François Junior et Marc, nés de sa relation avec Isabelle Forêt.
Âgés à l’époque de neuf et huit ans, les deux garçons apprennent le décès de leur père après le monde entier. Alors qu’ils vivent avec leur mère à Mandelieu-la-Napoule, dans le sud de la France, cette dernière leur annonce, le 11 mars 1978, qu’ils doivent remonter d’urgence à Paris, car l’interprète de Comme d’habitude est à l’hôpital à la suite d’un accident. En réalité, la star est déjà morte.
Pour préserver ses jeunes enfants, Isabelle Forêt tient éloignée ses fils des postes radio ainsi que des télévisions et va attendre le lendemain de l’enterrement de Claude François pour leur annoncer la terrible nouvelle. “J’ai mis cinq jours à trouver les mots pour leur dire la vérité” raconte la mère de Claude François Junior et Marc dans les colonnes du Monde . Avant de révéler leurs réactions lorsqu’elle a enfin eu le courage de les prévenir : “Claude s’enferme dans un placard pour pleurer et Marc frappe un arbre en hurlant jusqu’à avoir les poings en sang, c’était terrible”.
Lors de sa disparition, Claude François a laissé à ses fans un important héritage musical, en revanche, ses fils, ont eux, dû faire face à une dette conséquente. “Mon père avait laissé près de 10 millions de francs de dettes (soit 1,2 million d’euros, NDLR), ce qui était une somme énorme en 1978”, révélait Claude François Junior, dans une interview au Parisien, en 2018. Les deux enfants du chanteur étant mineurs au moment des faits, une procédure particulière a été mise en place. “Un tuteur de biens a été nommé et un tuteur de personne, en l’occurrence notre mère, a été désigné”. Pour régler la dette, la famille a donc décidé de vendre le moulin de Dannemois, la belle résidence de l’artiste, aujourd’hui devenue un musée privé consacré à sa vie et son œuvre.