Confinement. Samuel Le Bihan explique le quotidien difficile de sa fille, atteinte d’autisme
À l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, Samuel Le Bihan était invité à distance sur le plateau de « C à vous », jeudi 2 avril. Quelques heures après les annonces d’Emmanuel Macron concernant les mesures de confinement adaptées à la pathologie, l’acteur a évoqué le besoin de sortir ressenti par les malades, comme sa fille âgée de 8 ans.
Samuel Le Bihan a évoqué jeudi 2 avril les difficultés rencontrées par les personnes autistes en temps de confinement contre le coronavirus. La fille de l’acteur, Angia, 8 ans, souffre de cette pathologie. Comme les autres malades, elle éprouve un besoin impératif de sortir régulièrement de chez elle, a raconté son père en duplex de chez lui dans C à vous.
Cette nécessité incompatible avec les mesures contre le Covid-19 ne sont pas toujours comprises par les forces de l’ordre. « Il fallait qu’elle décompresse, il fallait qu’elle sorte un peu plus que les autres », explique Samuel Le Bihan dans la séquence relayée par le Huffington Post. Mais il a été « arrêté par les flics ».
« Ça a été un petit peu tendu »
« J’ai eu un peu de mal à expliquer la situation, même avec sa carte », a témoigné Samuel Le Bihan. « Ça s’est bien terminé parce qu’on a pu parler et s’expliquer mais ça a été un petit peu tendu », a-t-il ajouté. L’acteur d’Alex Hugo n’en veut pas pour autant aux policiers. « Ils font leur travail parce qu’on leur a donné des consignes et ils les appliquent », estime-t-il.
À l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, Emmanuel Macron avait annoncé quelques heures auparavant une modification des mesures de confinement appliquées aux personnes atteintes de la maladie. « Vous allez pouvoir sortir un peu plus souvent avec une attestation qui sera faite spécialement pour vous », a déclaré le président de la République.
Samuel Le Bihan a réagi en espérant que ces règles permettraient aux personnes concernées de « reconstruire un moment d’apaisement indispensable » tout en rappelant que « chaque autiste est différent ».