Dans une biographie consacrée à la présentatrice-star du JT de TF1, “Claire Chazal, une passion française”, son frère balance des vérités différentes de la vision qu’offre la journaliste de son parcours.

Le livre au titre passablement grandiloquent : “Claire Chazal, une passion française”, à paraitre ce 28 août aux Éditions du Moment, retrace le parcours moins lisse qu’en apparence de la journaliste de 57 ans qui, depuis 20 ans, assure les “grandes messes” du JT du week-end sur TF1. Et, parmi les témoignages recueillis par son auteure, Marie Bernard, se détache celui du propre frère de la “femme-tronc” du 20h : Philippe Chazal.

“Claire a toujours été secrète”

Nos confrères de “Closer” rapportent, aujourd’hui, les propos les plus significatifs de ce dernier, lui-même homme de médias qui a lancé et longtemps dirigé la chaîne Histoire. Philippe Chazal pose un premier préalable : “[Claire] a toujours été secrète, vous savez, très secrète… Elle l’est toujours d’ailleurs.” Puis de raconter ce tempérament à l’épreuve du cercle familial : “J’ai le souvenir des repas où nous étions quatre à table. Il y en avait toujours deux qui parlaient, ma mère et moi, et deux qui ne parlaient pas, mon père et elle.”

Elle était ambitieuse et avait peu d’amis

A propos de leurs père et mère, Claire et Philippe n’ont pas des souvenirs identiques. Là où la première affirmait dans une interview de janvier 2012 à “Paris Match” : “Mes parents m’ont élevée dans la peur de tout“, le second, plus âgé que sa sœur, rectifie : “J’ai plutôt vécu une adolescence extrêmement heureuse. J’ai une vision totalement différente de mes parents […] Je trouve d’ailleurs très étonnant que, tout en vivant sous le même toit, nous ayons une vision si divergente des choses.” “Voici” relève même cette phrase du frère à propos des parents Chazal : “Ils étaient très accueillants, ils avaient une patience incroyable ! Sur le plan du sourire, de l’attention aux autres, ils étaient assez exceptionnels. Mais cela, Claire ne le raconte pas. » La seule passion que son aîné connaisse, à l’époque, à la future star du JT ? Ses études. “C’était, pour l’essentiel, ce qui structurait sa vie“, révèle Philippe Chazal, qui précise que Claire avait très peu d’amis. “Elle était ambitieuse et, en même temps, concentrée sur ses objectifs. Elle ne sortait pas“, se souvient-il.

“Patrick ne faisait pas de cadeau à Claire”

A propos de la liaison de sa sœur avec Patrick Poivre d’Arvor, Chazal porte un regard mitigé : “Entretenir une relation amoureuse avec une personne qui travaille dans la même entreprise que vous comporte toujours un risque. A ce moment-là, tout se mélange, et on ne sait pas jamais comment les affaires personnelles peuvent influencer les relations professionnelles.” Un épisode dont parle, dans ce même livre, Bernard Volker, chef du service de politique étrangère de TF1 à l’époque, et qui confie que Claire “était sérieusement amoureuse de [PPDA]“, tout en admettant qu’à cause de cette relation “Poivre avait très peur de perdre son poste. Claire représentait une menace (…) Patrick ne lui faisait pas de cadeau.”

“Nous avons partagé peu de choses”

Au final, et même s’il paraissent entretenir de bonnes relations, qu’ont partagé Claire et Philippe ? Ce dernier répond : “Nous avons vécu dans la même famille, certes, mais nous vivions sur deux planètes très éloignées. Nous n’avions pas grand-chose en commun […] Plus tard, lorsque nous aurions pu nous rejoindre, je me suis marié. Finalement, en dehors du noyau familial, nous avons partagé peu de chose.”