Un faux départ pour un vrai retour à la maison ! Ce mercredi 16 avril, Pierre Palmade a discrètement quitté la maison d’arrêt de Bordeaux Gradignan. Pour éviter les caméras et les curieux, l’administration pénitentiaire a même sorti le grand jeu… avec un petit tour de passe-passe digne d’un scénario de série !
Sortie sous haute tension. Après cinq mois passés derrière les barreaux, Pierre Palmade a retrouvé l’air libre ce mercredi matin. Et sans surprise, les caméras étaient au rendez-vous. Dès l’aube, une quinzaine de journalistes avaient planté trépieds et micros devant la prison de Bordeaux-Gradignan, prêts à capturer LA séquence de la journée. Mais c’était sans compter sur un stratagème savamment orchestré…
Vers 9h30, une voiture pénitentiaire s’élance en trombe, sirène hurlante. De quoi faire tourner toutes les têtes et les objectifs… dans la mauvaise direction ! Car à peine quelques minutes plus tard, une autre voiture, bien plus discrète, quitte le centre par une entrée secondaire. À son bord : la sœur de Pierre Palmade, Hélène, venue récupérer son frère incognito. Mission discrétion plus ou moins réussie puisque ce dernier a tout de même été aperçu côté passager. Une demi-heure plus tard, le comédien est, en tout cas, rentré chez lui, où il purgera désormais sa peine “sous surveillance électronique”.
Les conditions de la libération de Pierre Palmade
Mais que l’on ne s’y trompe pas : ce n’est pas la dolce vita pour autant. Comme l’a rappelé BFMTV, Pierre Palmade reste officiellement sous écrou. Premier passage obligatoire : l’installation du bracelet électronique à domicile. “Un agent va venir chez lui pour l’équiper parce qu’il faut paramétrer ce bracelet”, a précisé Pauline Revenaz, cheffe du service police-justice de la chaîne.
Côté emploi du temps, on oublie les grasses matinées : l’ancien comparse de Muriel Robin devra suivre un planning millimétré. Il ne disposera que de 38 heures de sortie par semaine, dûment réparties sur les sept jours. Et pas question de tricher : “Il va y avoir une ligne téléphonique directement reliée à son bracelet. Et s’il ne suit pas les horaires de sortie spécifiquement stipulés, une alerte sera déclenchée”, avertit BFMTV. En clair : la moindre incartade pourrait lui coûter cher.
L’humoriste n’échappe pas non plus aux obligations judiciaires : il lui est formellement interdit d’entrer en contact avec les victimes de l’accident et il doit les indemniser. Sans oublier l’obligation de soins, avec, à la clé, des prises de sang régulières pour s’assurer de son abstinence. Une vie sous haute surveillance, donc, pour celui dont la route a basculé un soir de février 2023. Cette fois, il va falloir marcher droit… et surtout, garder le cap.