Les élections législatives approchent (le premier tour aura lieu le 30 juin et le second tour le 7 juillet),

et de plus en plus de célébrités sortent du silence pour donner leurs avis. Ainsi, plus de 800 personnes travaillant dans le monde de la culture ont signé une tribune contre le Rassemblent national. Nagui et Sonia Rolland en font notamment partie.

Sonia Rolland révoltée contre la montée en puissance du RN

Il y a eu de nombreux artistes, puis plusieurs joueurs de l’équipe de France de football dont le capitaine des Bleus, Kylian Mbappé, qui se sont exprimés sur les prochaines élections législatives. Ce 23 juin, le journal Le Monde a publié une tribune signée par plus de 800 personnes du monde de la culture contre le Rassemblement national. Le message prôné par le média en question et par de nombreuses célébrités est une sorte d’appel « pour que la France des Lumières conserve un avenir ».

Beaucoup d’acteurs, comme Gilles Lellouche, Bruno Solo, Pascal Elbé, Isabelle Carré, Laurent Lafitte ou encore Pascal Légitimus ont signé cette tribune. Sonia Rolland, l’ancienne Miss France, devenue aussi comédienne pour plusieurs séries, notamment sur France 2, a aussi soutenu cette initiative. « À quoi sert la culture sous un régime totalitaire ? À devenir un outil de propagande.

La culture est totalement absente des programmes de l’extrême droite, pourtant elle est la première victime lors de leur arrivée au pouvoir », déclare-t-elle, en citant les cas de l’Italie et de la Hongrie, où l’extrême-droite est au pouvoir. « On est en France, et je n’arrive pas à imaginer qu’un jour un pays comme le nôtre soit dirigé par l’extrême-droite. On ne peut pas banaliser ça après ce que ce pays a vécu. C’est insulter des générations qui se sont battues pour la liberté de ce pays, pour une union », insiste-t-elle.

Nagui est prêt à quitter la France si le RN sort vainqueur des élections

L’animateur de N’oubliez pas les paroles, Nagui, pense exactement la même chose. Et il va encore plus loin que l’ancienne Miss France. « Le FN au pouvoir pourrait me faire quitter la France », disait-il en 2013. Lui comme d’autres animateurs craignent que le service public soit « démembré et amputé d’une grande partie de son fonctionnement ainsi qu’une liberté de la presse placée sous surveillance

Plus récemment, avant les élections présidentielles de 2022, l’animateur de France 2 avait tenu à passer un message dans son émission musicale quand une candidate avait mélangé de l’arabe et du français dans sa chanson. « C’est bien en plein mois d’avril de rappeler que nos différences font nos richesses plutôt que nos combats et nos adversités. Par moments malheureusement, la haine… Laissons la haine de côté et vivons ensemble », avait-il déclaré.