« Touche pas à mon poste » et de son présentateur. Troisième épisode de notre enquête sur l’année 2015, où l’animateur a désormais « tout pouvoir »
En ce printemps 2015, Vincent Bolloré tergiverse étrangement. Nouvel homme fort de Vivendi, l’amateur de raids boursiers tarde à valider le renouvellement du contrat d’un de ses protégés : Cyril Hanouna. Ses termes financiers ont pourtant reçu le feu vert de ses adjoints, Bertrand Meheut et Rodolphe Belmer, les patrons de Canal +.
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En interne, le flou règne sur les causes de ce subit attentisme. « Trop cher », « pas assez de droits en échange », « pas un bon deal », les rumeurs vont bon train. « Ce n’était pas très clair mais ça n’avançait pas, se souvient un proche de l’animateur de D 8 (le nom de C8 à l’époque), qui rappelle qu’« au vu de l’importance de la somme en jeu, Vivendi devait forcément donner son imprimatur. » Les semaines passent, puis les mois.