Depuis son retrait de la vie publique au début des années 2000, Jean-Jacques Goldman mène une existence paisible. Résidant entre Londres et Marseille, il savoure une histoire loin du tumulte médiatique, entouré de sa famille. À 73 ans, il est désormais grand-père à six reprises, ce qui semble occuper une grande partie de ses journées.
Il avait déjà évoqué en 2011, dans une réponse à une fan, sa difficulté à revenir sur les planches : « Je sais ce que la scène exige d’implication, d’énergie, de désir, et je n’en suis plus capable. » Des mots intenses qui traduisent une volonté claire de tourner la page sur une carrière publique riche, mais contraignante.
L’artiste, connu pour sa grande discrétion, n’a jamais cherché les projecteurs. Même à l’apogée de sa vie de chanteur, il préférait rester dans l’ombre, laissant sa musique parler pour lui. Ce caractère réservé, combiné à un refus de se plier aux exigences médiatiques modernes, contribue sans doute à renforcer l’aura de mystère qui l’entoure.
Un lien indéfectible avec ses fans
Malgré son éloignement, Jean-Jacques Goldman n’a jamais coupé les ponts avec ses inconditionnels. Fidèle à lui-même, il préfère les échanges épistolaires aux apparitions publiques. Ce contact privilégié avec ses fans prend parfois des tournures surprenantes.
Thibault Christophe, auteur d’un roman inspiré de son admiration pour le chanteur, a eu la stupéfaction de recevoir une réponse manuscrite de l’artiste. « J’ai reconnu son écriture, c’était tellement inattendu que je l’ai replacée pour l’apprécier pleinement », raconte-t-il. Ce genre d’anecdotes rappelle à quel point l’interprète de Envole-moi reste accessible, malgré son retrait.
Jean-Jacques Goldman continue également de rédiger, bien que de manières plus occasionnelles. Il a signé quelques chansons ces dernières années pour des artistes comme Emmanuel Moire, Patrick Fiori ou encore le groupe Trois Cafés Gourmands. Un geste qui montre qu’il n’a pas totalement tourné le dos à la musique, mais préfère le faire à son rythme, sans pression.
