Décès d’Anémone à 68 ans : les révélations bouleversantes de son fils Jacob

La disparition d’Anémone en 2019 à l’âge de 69 ans a laissé un vide immense dans le cœur de ses proches et de ses admirateurs. Décédée des suites d’un cancer du poumon, l’actrice au franc-parler et à l’humour parfois corrosif laisse derrière elle deux enfants :

Lili et Jacob. Si Lili est officiellement la fille du réalisateur Philippe Galland, avec qui Anémone a partagé un moment de vie et une véritable histoire d’amour, l’histoire de Jacob est plus complexe, voire douloureuse.

Philippe Galland, bien qu’il ait élevé Jacob comme son propre fils, n’est en réalité pas son père biologique. Il l’a adopté par amour pour Anémone et par attachement pour cet enfant qu’il a vu grandir. Mais dès son plus jeune âge, Jacob a su que quelque chose clochait.

Sa mère, avec une franchise désarmante, ne lui a jamais caché la vérité : elle ignorait avec certitude l’identité de son père biologique. Deux noms ressortaient dans ses souvenirs : celui de Pascal Aubier, acteur aujourd’hui âgé de 80 ans, et celui d’un Américain dont le nom reste inconnu, fruit d’une brève liaison.

Anémone n’a jamais cultivé le mystère, mais elle n’a jamais non plus cherché à fuir ses contradictions. Elle affirmait à qui voulait l’entendre qu’elle n’avait jamais voulu avoir d’enfants. Elle se disait mère « par accident », et assumait sans détour cette position, qui peut sembler choquante, voire brutale.

À Jacob, elle a un jour dit ces mots glaçants : « Je n’ai jamais voulu avoir d’enfant, j’ai toujours regretté d’en avoir eu. » Des propos qui, s’ils peuvent apparaître comme un rejet, témoignent aussi d’un immense désarroi personnel, d’un tiraillement entre sa liberté farouche et le poids des responsabilités familiales.

Cette ambivalence maternelle a profondément marqué Jacob. Grandir dans l’ombre d’une mère célèbre, non conventionnelle, et en quête permanente de vérité intérieure n’a pas été simple. Il a dû affronter non seulement le doute sur ses origines, mais aussi le sentiment de ne jamais avoir été réellement désiré.

Ce n’est que récemment, après de nombreuses années de questionnements, qu’un test ADN a enfin permis de lever le voile sur son identité biologique. Le résultat est tombé comme une forme de soulagement et de confirmation : Pascal Aubier est bien son père.

Cette révélation tardive vient refermer un chapitre longtemps ouvert dans la vie de Jacob. Elle lui offre une vérité, une racine, un nom sur lequel il peut désormais poser son histoire. Mais elle ne gomme pas les blessures du passé.

Car au-delà de la quête de filiation, c’est une quête d’amour et de reconnaissance qui s’est jouée. Jacob n’a jamais cessé d’aimer sa mère, malgré tout. Même lorsqu’elle exprimait ses regrets, même lorsqu’elle se montrait distante ou déroutante.

Anémone était une femme libre, dérangeante parfois, mais profondément humaine. Son rapport à la maternité, loin d’être idéalisé, était le reflet de ses propres tiraillements. Elle a choisi d’être honnête, quitte à blesser.

Elle n’a pas fait semblant, ni dans sa vie privée, ni dans ses engagements artistiques ou politiques. Elle disait ce qu’elle pensait, assumait ses erreurs, et refusait les conventions, y compris celles imposées aux femmes devenues mères.

L’histoire de Jacob, c’est aussi celle de nombreux enfants nés dans des contextes flous, de femmes en quête d’elles-mêmes, de familles recomposées, bouleversées ou inachevées.

C’est un témoignage rare et précieux sur la maternité non désirée, sur le poids des non-dits, et sur la puissance réparatrice de la vérité. Le fait que Jacob ait aujourd’hui trouvé un début de réponse ne signifie pas qu’il ait tout résolu, mais cela lui offre une nouvelle base pour continuer à se construire.

Quant à Pascal Aubier, s’il a découvert sur le tard qu’il était père biologique, cette nouvelle vient peut-être redonner un sens inédit à certaines années de sa vie. On ne sait pas encore quelle relation père-fils pourra émerger de cette vérité révélée, mais l’essentiel est là : le lien, même tardif, peut encore se tisser.

Ainsi, l’héritage d’Anémone ne se résume pas à ses films ou à ses prises de position provocatrices. Il réside aussi dans cette vérité nue, parfois dure, mais essentielle, qu’elle a laissée à ses enfants : celle de rester fidèle à soi-même, même si cela déplaît, même si cela blesse. Une vérité qui, aujourd’hui encore, oblige à regarder la vie en face, sans fard.

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