Après La dégustation, Bernard Campan et Isabelle Carré se retrouveront à nouveau sur les planches à partir du 18 septembre prochain dans la pièce Un pas de côté d’Anne Giafferi. Une création qu’il présentait ce dimanche 7 septembre 2025 dans La Tribune dimanche, revenant ensuite sur sa vie de famille,
menée avec son épouse Anne et leurs deux enfants, Loan et Nina, mais aussi sur sa jeunesse, marquée par des expérimentations avec les drogues dures. Un sujet difficile, qu’il évoquait sans tabou avec nos confrères, confessant avoir déjà eu des problèmes avec les stupéfiants.
Ainsi, il reconnaissait avoir connu des «zones troubles comme la drogue», qu’il qualifie d’«erreurs». «J’avais l’impression d’être immortel et d’avoir du temps devant moi. Alors j’ai testé et j’ai été happé», confiait-il. Une étape de sa vie qui l’a cependant aidé à grandir. «Quand on tombe dans les drogues dures , on comprend vite que s’en sortir est une guerre», précisait-il, avant de conclure : «C’est une part de ma construction.»
Bernard Campan, honnête sur son rapport à l’alcool
S’il a finalement réussi à se sortir de ses addictions, Bernard Campan ne cache pas continuer à boire de l’alcool de temps en temps, n’ayant pas réussi à fermer complètement la porte à «l’ivresse», qu’il apprécie. «Je n’ai jamais arrêté complètement», déclarait-il, tout en précisant : «Je fais attention mais j’aime l’ivresse, ce moment où les tensions lâchent, où tout devient plus doux. Ça m’aide à décrocher. Le soir, un verre. Parfois deux. Parfois trois. J’essaie de ne pas basculer.» Une habitude cependant qui ne prend pas le pas sur son quotidien : «Et malgré ça, je suis un père présent et un mari aimant.»