La mannequin canadienne, qui s’est également illustrée au cinéma, a été retrouvée morte en Pennsylvanie. La police penche pour une intoxication due à une fuite de gaz.
La mannequin et actrice canadienne Dayle Haddon, connue notamment pour s’être bâti une seconde carrière en promouvant des crèmes anti-âge de grandes marques, est morte vendredi 27 décembre. Elle avait 76 ans.
Son corps a été retrouvé dans la mezzanine d’une résidence de Solebury, en Pennsylvanie. Selon les autorités locales, sa disparition pourrait être due à une intoxication au monoxyde de carbone.
Un autre homme du même âge, Walter J. Blucas, a été retrouvé “allongé, inconscient”, selon le communiqué. Il est “actuellement hospitalisé dans un état critique”. Il s’agit, toujours d’après CNN, du père de l’acteur Marc Blucas.
“Une inspiration pour beaucoup”
La fille unique de Dayle Haddon, Ryan, lui a rendu hommage sur Instagram. En légende d’une série de photos rétrospective de la vie de Dayle Haddon, dont des couvertures de Vogue, Harper’s Bazaar ou Elle sur lesquelles elle est apparue, Ryan a écrit:
“Elle était une femme de pouvoir, mais elle était douce et attentive à tous. Profondément créative et curieuse, belle à l’intérieur comme à l’extérieur. Toujours gentille et attentionnée (…) Elle était la plus grande championne pour tout le monde, et une inspiration pour beaucoup.”
Enfoncer les portes closes
Née le 26 mai 1948 à Montréal, Dayle Haddon a connu le succès en tant que mannequin dans les années 1970 et 1980. Elle a mené, en parallèle, sa carrière d’actrice devant les caméras de Just Jaeckin (Madame Claude, Le Dernier amant romantique), Philippe Labro (La Crime), Élie Chouraqui (Paroles et musique), José Pinheiro (Les Roses de Matmata) ou encore Woody Allen (Celebrity). Elle a également joué dans des séries télévisées, notamment Le Voyageur et Max Headroom.
Comme le rapporte Sky News, Dayle Haddon a pris ses distances avec le milieu du mannequinat au milieu des années 1970 après avoir donné naissance à sa fille. Lorsqu’elle a réintégré le secteur en 1991, après la mort de son époux, elle s’est d’abord heurtée à des portes closes:
“Ils me disaient ‘À 38 ans, vous n’êtes plus viable”, avait-elle raconté au New York Times en 2003.
Elle a alors entrepris de convaincre les entreprises de cosmétiques de s’engager sur le marché des crèmes anti-âges. Une stratégie qui lui a permis de signer des contrats pour Clairol, Estée Lauder et L’Oréal.
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Elle s’est également illustrée par son engagement humanitaire en créant WomenOne en 2008. Une organisation qui favorise l’accès des filles à l’éducation dans des pays défavorisés, comme le Rwanda, Haïti ou la Jordanie.