Dans son livre baptisé Autobiographie et publié le 7 novembre, Eddy Mitchell révèle avoir eu, plus jeune, une grande addiction aux jeux, dont il a su se détourner grâce au soutien de sa femme.
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Le livre Autobiographie, d’Eddy Mitchell, a été publié le 7 novembre dernier aux éditions du Cherche-Midi. Dans ce dernier, le chanteur et acteur de 82 ans se dévoile, sans filtre. Au fil des pages, l’interprète de Sur la route de Memphis se confie notamment sur une addiction qui a rendu son quotidien compliqué et qui a troué son portefeuille. Il s’agit des jeux d’argent, qui l’ont quelque peu éloigné de son épouse, Muriel Bailleul, qui a tenté de l’aider à décrocher.
Comme il l’explique dans son ouvrage, Eddy Mitchell “était en effet devenu accro” puisqu’il “fréquentai[t] tous les cercles de jeux, privés ou publics” qui “étaient devenus [s]es résidences secondaires” tellement il y passait de temps. L’ancien ami de Johnny Hallyday a également expliqué que cette coûteuse passion devenue addiction avait affecté son union avec celle qui est devenue son épouse en 1980. “Quand tu quittes ta femme à 2 heures de l’après-midi pour rentrer à 7 heures du matin le lendemain et lui raconter en boucle tes heures de poker, tu te dis qu’en effet, il est peut-être temps de lever le pied”, a-t-il raconté, en toute franchise, précisant toutefois que sa compagne l’a aidé avec son amour.
Une lettre d’interdiction hautement symbolique
“Muriel m’a aussi permis de rompre avec un de mes nombreux vices, le jeu. Une intervention salvatrice”, a affirmé Eddy Mitchell, qui a eu le droit à un bel ultimatum qui ne lui laissait pas d’autre choix que de se confronter à son problème. “C’était le jeu ou elle. J’ai mis un peu de temps pour me débarrasser de cette addiction, puis je l’ai fait de façon radicale”, a développé celui qui a mis un pied dans un casino pour la dernière fois à Deauville, lorsqu’il tournait pour le film Une femme peut en cacher une autre, sorti au cinéma en 1983. C’est en entrant dans l’établissement qu’il s’est rendu compte de l’image qu’on avait de lui. Persuadé qu’il voyait “dans les yeux des employés le mot ‘pigeon’ sur [s]on front”, il a “ensuite écrit une lettre pour [s]e faire interdire de tous les cercles de jeux”. Radical mais nécessaire.