Actrice dans le film “Les folies fermières”, Michèle Bernier a traversé un moment extrêmement douloureux lorsqu’elle avait 29 ans. Une épreuve difficile pour la jolie brune qui a pu trouver le réconfort auprès de son chéri de l’époque, Bruno Gaccio.
Maman de Charlotte (née en 1987) et Enzo (né en 1997), fruits de son amour avec Bruno Gaccio, Michèle Bernier a vécu une terrible épreuve avant la naissance de son premier enfant. Alors qu’elle avait 29 ans, la comédienne a appris la mort de sa mère par téléphone. Un décès très brutal puisqu’elle s’est suicidée, évoqué auprès des journalistes de Ciné Télé Revue. “J’avais 29 ans. Mon père m’a appelée à 6 h du matin pour me dire qu’il l’avait trouvée… C’était un moment difficile de leur vie“, a-t-elle confié.
Bouleversée, Michèle Bernier – qui est depuis devenue grand-mère des jumeaux Zoé et Roméo – a expliqué qu’il n’y avait pas eu de signes avant-coureurs car sa mère était une femme qui dissimulait beaucoup ses émotions. Elle raconte : “C’était une femme en dépression, mais elle cachait son mal-être. En plus, j’étais dans ma vie amoureuse, je commençais mon métier, je ne vivais plus avec mes parents, je ne pouvais voir ces signes. Et puis, on n’imagine jamais que cela va arriver. On se dit que ça ira mieux demain et on ne se rend pas vraiment compte. Je dis cela parce que la culpabilité, forcément, on la ressent. C’est normal“.
Michèle Bernier a longtemps été “dans le déni”
Un moment qu’elle a traversé avec son ex Bruno Gaccio qui a été très présent pour elle. La comédienne de 68 ans se souvient avoir d’ailleurs été “comme un zombie” car “c’est tellement violent qu’on ne réalise pas ce qu’il se passe“. Au-delà de devoir gérer son propre chagrin, elle a également épaulé son papa qui était totalement éteint après le suicide de sa femme. “Nous étions comme vidés, incapables de réaction. J’étais un peu dans le déni ; j’imaginais qu’elle allait rentrer d’un instant à l’autre. J’ai mis du temps à m’effondrer et à prendre conscience de la réalité de sa disparition. Heureusement, Bruno (Gaccio, le père de ses enfants) a été très présent, j’ai été très entourée par la famille, les amis“, a-t-elle indiqué.
Lorsque ses enfants Charlotte et Enzo sont devenus grands, elle leur a expliqué “le plus simplement du monde comment était décédée leur grand-mère“. Car pour Michèle, cette histoire ne devait absolument pas devenir un secret de famille.