Nolwenn Leroy, l’ancienne gagnante de la Star Academy, partage sa vie avec le tennisman Arnaud Clément, qui souffre de bigorexie.

En partageant sa vie avec Arnaud Clément depuis 2008, Nolwenn Leroy vit une romance d’apparence idéale, mais qui est cependant perturbée par l’accoutumance assez singulière de son compagnon.

La vie de famille de Nolwenn Leroy

Lors d’une apparition dans Chemins de travers sur France 3, la chanteuse a ainsi exprimé ses difficultés à tolérer certains penchants de son conjoint, dont un tout particulier qui nuit à leur relation. Depuis leur rencontre en 2008, Nolwenn Leroy et Arnaud Clément ont formé une famille en apparence parfaite, accueillant même leur fils Marin en 2017. Lui a été un athlète de haut niveau, connu pour sa carrière de tennisman jusqu’en 2012. Il a brillé en remportant plusieurs tournois majeurs, dont Wimbledon en double en 2007.

Les confessions de Nolwenn Leroy

Dans la foulée de sa carrière de joueur, Arnaud Clément a ensuite pris la tête de l’équipe de France de Coupe Davis, un rôle qu’il a tenu plusieurs années avant de passer le flambeau à Yannick Noah. Nolwenn Leroy a quant à elle choisi de s’établir dans le village natal d’Arnaud Clément en Provence, sans prévoir les singularités d’une vie aux côtés d’un sportif de haut niveau. En effet, comme elle l’a révélé sur France 3, son compagnon est bigorexique, ce qui signifie qu’il est totalement addict à l’activité sportive et bascule par moment vers des comportements extrêmes.

Nolwenn Leroy et l’impact de la bigorexie

« J’ai toujours aimé l’endurance. Je fais un peu de tennis. Mais forcément maintenant… je suis obligée. Je vis avec un bigorexique, c’est-à-dire la maladie du sport donc forcément ça me pousse un peu, ça me motive » a-t-elle expliqué. La bigorexie, est en effet une obsession sans limites pour le sport menant à une dépendance nuisible pour la santé, qu’elle soit physique ou mentale. Maria Hejnar, une psychologue, a offert un aperçu plus approfondi de la bigorexie et de ses conséquences lors d’un entretien avec Femme Actuelle.

La conséquence de la dépendance sportive

Selon la spécialiste, la bigorexie touche principalement les sports d’endurance, comme la course à pied, le vélo ou la natation, parfois même le bodybuilding. Comme l’explique Maria Hejnar : « Les tensions psychiques, les angoisses, les problèmes semblent disparaître dans une sensation de bien-être qui suit l’exercice intense ». La psychologue explique ainsi comment cette addiction au sport prend le dessus sur d’autres aspects de la vie, engendrant un déséquilibre notable comme on peut le constater chez Nolwenn Leroy.

Nolwenn Leroy : son mari peut-il soigner sa bigorexie ?

Lors de la pandémie liée au Covid-19, les cas de bigorexie se sont multipliés. Et pour cause, si certains ont profité de ce confinement pour visionner l’ensemble du catalogue Netflix, d’autres se sont livrés à une activité physique intense… Parfois trop. Ce n’est pas le cas du mari de Nolwenn Leroy qui doit sa bigorexie à sa pratique du sport de haut niveau, depuis toujours. Mais alors, comment son Jules peut-il soigner cette addiction ? Selon les psychologues, il est tout d’abord primordial pour le patient de prendre conscience du cercle vicieux dans lequel il se trouve. Sans arrêter le sport, il devra modifier ses comportements.

En revanche, un patient atteint de bigorexie, n’est pas forcé de consulter un psychologue. Il peut, dans un premier temps, évoquer ce problème avec son médecin traitant. Au besoin, ce dernier pourra l’orienter vers un médecin du sport ou un service spécialisé. Pour les cas les plus extrêmes, il est recommandé de se tourner vers un psychologue. Ce qui n’est pas conseillé pour les bigorexiques, c’est un service d’addictologie. En effet, le patient, aura tendance à ne pas pouvoir s’identifier aux autres personnes soignées. Tout comme Arnaud Clément, les patients seront accompagnés dans plusieurs buts.

Le premier, comprendre les mécanismes qui les ont menés à cette addiction. Et ce, pour ne pas replonger à l’avenir. Ensuite, avec de la sophrologie par exemple, les patients apprendront à gérer leurs émotions lors de pulsions sportives trop intenses. Au fil du temps, la personne traitée sera invitée à modifier progressivement son rapport au sport. On encouragera le patient à diversifier sa pratique sportive, ou à pratiquer des sports collectifs, pour retrouver d’autres intérêts à ce rituel, comme élargir son tissu social par exemple. Que la talentueuse chanteuse se rassure, son bien-aimé peut tout à fait traiter sa bigorexie !